Une start-up c’est quoi ?
La start-up se définit littéralement comme suit : « entreprise qui démarre ».
Comprenez que la start-up est une jeune entreprise innovante ou “jeune pousse” qui se crée, et qui est généralement liée à la notion d’expérimentation d’une nouvelle activité, technologie et/ou marché. Nous pouvons différencier la start-up de l’entreprise conventionnelle par l’approche quant à l’élaboration du business model :
- L’entreprise optimise un business model, afin d’en tirer rapidement des profits au bénéfice du fondateur et des investisseurs…
- La Startup teste un nouveau modèle économique sur un marché nouveau, sans visibilité immédiate de la rentabilité
Le risque d’échec suite à la création d’une start-up est donc très élevé. Selon l’INSEE 80% des start-up échouent dans les 5 premières années.
C’est la raison pour laquelle, il est important d’être bien entouré lorsqu’on débute dans l’entrepreneuriat, et Acces21 met à votre disposition gratuitement un panel complet d’experts dans la création d’entreprise, afin de maximiser vos chances.
Le financement d’une start-up
Par définition, la start-up ne vise pas une rentabilité immédiate, mais à terme.
Pour sa création, sa survie et son développement, des apports en financements externes parfois importants sont nécessaires.
La difficulté étant d’arriver à donner confiance aux organismes financiers ou investisseurs, alors même que la preuve de concept n’est pas toujours bien définie et non encore opérationnel (pas de chiffre d’affaires).
Il existe plusieurs modes de financements, parmi les plus courants, nous retrouvons :
La Love Money
Le plus évident pour le financement de la start-up, c’est l’argent que nous possédons déjà, ou bien que nos proches possèdent ( amis, famille). Ils s’impliqueront personnellement dans l’entreprise et en deviendront associés ou actionnaires.
Les emprunts bancaires
Certainement le moyen de financer sa start-up le plus courant. Les banques sont un parfait moyen de financement, à condition de présenter un projet solide parfaitement préparé et à fort taux de réussite. A contrario, un projet dont les contours de rentabilité restent flous, trop innovateur ou ne s’adressant qu’aux organismes bancaire, risque le refus.
L’apport en compte courant
Afin de financer les besoins en trésorerie, les associés/actionnaires peuvent également effectuer des apports en compte courant. À la différence des apports en capital, les apports en compte courant restent disponibles. Aussi, si l’associé souhaite récupérer l’argent ainsi prêté, il ne paye ni charge ni impôt sur cette somme. Par contre, la banque ou les dirigeants de la société mettent souvent une période de blocage de compte courant rémunéré afin de pouvoir prévoir le remboursement et développer la société.
Les fonds d’investissement
Les fonds d’investissement sont des structures, publiques ou privées, dont l’objet est d’investir dans des jeunes entreprises à fort potentiel. L’avantage des fonds d’investissement est le montant conséquent qui peut être investi dans votre start-up, ainsi que le partage d’un carnet d’adresses bien utile pour accélérer son développement. L’inconvénient peut être une prise de capital qui ne serait pas en adéquation à ce que les fondateurs sont prêts à libérer.
BPI
La BPI (Banque Publique d’Investissement) résolument tournée vers l’employabilité nationale et le développement des régions, sera votre parfait allié si votre projet a pour vocation de développer l’économie interne du pays et encore plus si des salariés vous rejoignent.
Business Angels
Les Business Angels sont des personnes physiques qui cherchent à investir leur fonds propre dans des sociétés innovantes et à fort potentiel de retour sur investissement. Les Business Angels ont en général de l’expérience et un carnet d’adresse qu’ils partagent avec joie afin de s’assurer de la réussite du projet. La réflexion sur le partage du capital est d’actualité comme pour les fonds d’investissement.
Évidemment, il est possible de cumuler plusieurs de ces solutions. Contactez Acces21 et nos experts-comptables pour faire le point sur vos finances et les diverses possibilités qui s’offrent à vous.
Le bon emplacement pour sa start-up
De façon générale, lorsqu’une start-up voit le jour, c’est souvent à l’initiative d’un entrepreneur seul, ou d’un petit groupe qui ne possèdent pas de lieu si ce n’est leur propre domicile pour commencer. Néanmoins, l’une des caractéristiques de la start-up c’est le développement rapide, qui nécessite donc rapidement un lieu plus approprié et plusieurs solutions existent :
Des locaux d’entreprises :
Il existe une multitude de locaux disponibles pour tous types d’entreprises, quelle que soit la taille de l’équipe ou du business. Dans le cas d’une start-up, il est très courant de partager des bureaux avec d’autres start-up, pour limiter les coups de location et créer une synergie autour du partage d’expérience.
On prêtera surtout attention à deux critères importants: le prix du loyer et la durée du bail qui devra être court ou très flexible, afin de pouvoir déménager rapidement la start-up lorsque la croissance de celle-ci nécessitera des locaux plus adaptés.
Des incubateurs :
La mission principale d’un incubateur (parfois appelé pépinière d’entreprises) est d’accompagner les projets des créateurs d’entreprises. Les incubateurs hébergent généralement plusieurs start-up.
Les avantages sont nombreux, l’incubateur assure un suivi avec des experts dans le domaine des activités liées au projet et les met en contact avec des avocats, des banquiers ou des comptables, entre autres.
Les incubateurs mettent généralement à la disposition des créateurs d’entreprise des locaux, des salles de réunion et du matériel (informatique, bureautique, etc.).
Cependant, intégrer un incubateur ne s’avère pas aisé et est souvent lié au succès d’un concours d’intégration.
À domicile :
Suite aux divers évènements et restrictions liés à la pandémie, les habitudes et mentalités liées au travail ont bien évolué. Il n’est pas rare qu’aujourd’hui des entreprises et start-up, de plus petites aux plus grosses, aient recours au télétravail et se constituent en structure “100% digitale” ou “remote”. Il reste néanmoins important d’avoir des locaux attractifs, qui par tradition rassurent investisseurs et clients.
Quelle formation pour la start-up?
Lorsque nous parlons de la création d’une start-up, un aspect est bien souvent sous-estimé: la gestion.
Effectivement, des statuts juridiques au management du flux financier, les compétences nécessaires au bon développement d’une start-up sont bien plus larges que nous ne pouvons l’imaginer de prime abord. Des choix initiaux non appropriés, non cohérents avec l’activité ou non suffisamment protecteurs peuvent avoir des conséquences néfaste sur le ou les fondateurs comme sur le business.
Aucune formation au préalable n’est obligatoire, cependant ceux ayant déjà une expérience professionnelle dans l’entrepreneuriat ou celles et ceux qui ont opté pour un cursus scolaire en école de commerce, seront plus à même d’appréhender ces sujets.
Dans tous les cas, Acces21 vous accompagne sur tous les sujets inhérents à la création d’entreprise et ses aspects juridiques jusqu’à un accompagnement à la gestion comptable ou à la recherche d’investisseurs.
Concernant les collaborateurs employés dans la start-up, il est nécessaire qu’ils soient correctement formés pour apporter leurs compétences à la start-up et qu’elles soient bien en corrélation avec l’activité développée. Des modes rémunérations variables capitalistiques comme les BSPCE sont souvent utilisés dans les sociétés nouvellement créées et permettent transformer le salaire variable en une prise de participation à terme sur un prix fixé au départ de la start-up.
Développements et propriétés intellectuelles
Les start-up se développent très souvent dans le domaine des nouvelles technologies sur internet, ce qui implique la création de codes et programmes informatiques.
Il est très tentant de faire appel à des prestataires étrangers dans le but de gagner du temps, ou d’économiser de l’argent.
Mais attention, il est impératif d’avoir accès à l’ensemble du code ainsi créé et d’en avoir la propriété intellectuelle.
De la même manière, si c’est le fruit d’un employé interne à la start-up, une mention portée sur son contrat de travail indiquant que les travaux de recherche dans le cadre de son travail appartiennent à la société, devra y figurer.
Les statuts juridiques en Start-Up
Il existe une multitude de statuts juridiques
La création d’une start-up rassemble souvent plusieurs membres fondateurs et parfois même des investisseurs. Dès lors, le choix du statut juridique est nécessairement ouvert à une société pluripersonnelle (composée de plusieurs associés ou actionnaires). Et comme vu plus tôt le risque d’échec étant élevé, il est nécessaire de choisir un statut juridique qui limite la responsabilité du fondateur en cas de dissolution de la start-up.
Les SARL et les sociétés par actions (essentiellement SAS et SA) sont les structures juridiques les mieux adaptées pour protéger les fondateurs dont la responsabilité est limitée à leurs apports en capital. Il peut également comprendre plusieurs partenaires.
N’hésitez pas à contacter nos experts-comptables et jusristes pour trouver la formule la plus adaptée à votre start-up.
Objet social et responsabilité d’un start-up
L’objet social définit l’activité d’une entreprise ou d’une association.
La rédaction de l’objet social à diverses conséquences :
Le code APE ou NAF :
Attribué par l’INSEE en fonction de l’activité, sert en autres à déterminer le code IDCC et donc la convention collective de l’entreprise ou start-up. Attention à bien les choisir afin de ne pas se retrouver dans une convention collective subie et non choisie. Par expérience, l’INSEE se base sur les 5 ou 6 premiers mots de l’objet social pour attribuer le code APE.
Responsabilité et obligation des dirigeants:
L’objet social détermine le champ d’application des responsabilités du dirigeant et de l’entreprise, ainsi que les obligations.
Ainsi, si le dirigeant par un acte outrepasse les limites de l’entreprise fixées par l’objet social, il est susceptible d’être poursuivi personnellement.
Assurance d’entreprise
En cas de sinistre, les assurances se réfèrent au code APE afin de déterminer si le sinistre a eu lieu dans le cadre de l’exploitation de l’activité “normale” de l’entreprise. Dans le cas où le sinistre aurait eu lieu en dehors de ce cadre, l’entreprise risque un refus d’indemnisation. Être assuré nous semble l’évidence même.
La facturation en Start-up
À partir du 1er Juillet 2024, les grandes entreprises devront se soumettre à la facturation électronique de leurs clients, et transmettre un certain nombre d’informations relatives à ces factures à l’administration fiscale.
Le 1er Janvier 2025 les entreprises moyennes et le 1er Janvier 2026 les PME seront également assujetties à cette obligation.
Vous pourrez trouver divers outils sur internet vous aidant à simplifier la facturation conformément à la législation.
Demandez conseils à notre expert-comptable.
La fiscalité en Start-up
TVA (taxe sur la valeur ajoutée) est un impôt direct sur la consommation.
Cela s’applique à tous les biens ou services vendus, payés par le consommateur final, collectés par l’entreprise ou la start-up et reversés à l’État.
Plusieurs taux sont utilisés en France, 5.5%, 7, 8.5 (Dom Tom), 10 ou 20% en fonction des produits ou services vendus.
Dès que vous faites du chiffre d’affaires, vous collecter de la TVA qu’il conviendra de reverser.
Être perdu est vite arrivé, faites-vous aider par Acces21 et notre expert-comptable.
RGPD
Les nouvelles technologies développées par les start-up sont sans cesse en évolution, et très souvent bâties sur nos données personnelles.
La RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données ), texte adopté au parlement Européen en 2016 et mis en application dès 2018, vise à encadrer l’utilisation des données personnelles dans le but de protéger la vie privée des personnes.
Petites ou grandes structures, B2B ou B2C, toutes les entreprises sont soumises à la RGPD, c’est pourquoi il convient donc d’intégrer le principe de la protection des données personnelles dès la conception d’un service ou d’un traitement qui les manipule.
En clair, lorsque vous élaborez un nouveau service, il est important d’établir le chemin des données collectées et leur traitement en fonction de la finalité recherchée, en conformité avec la RGPD.
La rentabilité d’un Start-up
Une start-up n’a pas de business plan établi, et souvent avant d’être rentable, va dépenser des fonds pour aboutir à une preuve de concept et ainsi passer à la phase de production et de commercialisation.
C’est une période qui peut être plus ou moins longue, et qui parfois n’aboutit pas.
C’est pourquoi il convient d’avoir des fonds financiers en adéquation avec l’activité que vous souhaitez développer, et souvent faire appel à de nouveaux financements.
Conclusion
Sur 10 start-up, pas facile de trouver La LICORNE sur laquelle misée. Un nombre important de paramètres entre en ligne de compte ainsi qu’une part de chance et la confiance ou non d’investisseurs.
Beaucoup de travail mais pas souvent couronné de succès, si vous vous lancez, alors faites appel à Acces21.
Acces21 et toute son équipe sommes à votre disposition pour vous aider dans vos projets, n’hésitez pas à nous solliciter et déposer votre dossier. Il sera analysé par nos administrateurs et, en cas d’accord favorable, vous serez suivi par un administrateur et présenté à des experts métiers en fonction des recommandations.